Désormais, avec un secrétaire d’État originaire des Landes (Alain Vidalies), ce sera moins simple c’est évident. Le mareyage boulonnais a notamment pu compter sur son ministre Boulonnais et les députés européens quand il a fallu se battre, à la commission et au parlement à Bruxelles, pour sauver la pêche des grands fonds dénoncée par le lobby écologiste comme destructrice des fonds marins et des espèces qui y vivent. « On mesure aujourd’hui l’importance de cette pêche pour nos ateliers de marée, ajoute Joël Pichon. Cet été, heureusement qu’on a eu l’apport d’Euronor avec un gros tonnage de lingue bleue sinon on ne sait pas ce qu’on aurait donné à faire à nos employés. »
Former des jeunes au filetage
L’enjeu désormais pour le mareyage c’est de former des jeunes au filetage. Un plan de formation va être lancé avec le Centre de formation aux métiers des produits de la mer (CFPMB). Entre 15 et 20 jeunes vont démarrer d’ici peu un contrat d’apprentissage d’un an. « On a perdu beaucoup d’emplois à Capécure en 2013-2014. Chez J.-P. Marée, ma société, sur un effectif de 50 personnes, j’ai perdu 10 gars qui sont partis à la retraite ou qui ont arrêté d’être fileteur. En tout, on estime que trois cents emplois ont été détruits à Capécure. »
Après un trou d’air lors des trois premiers mois de l’année, le mareyage a repris des couleurs au printemps. « Depuis, on ne va pas se plaindre il y a de l’approvisionnement et du boulot. » D’où l’importance de renouveler les effectifs dans les ateliers de transformation du poisson.
Après avoir fait réagir dans notre édition d’hier les pêcheurs au départ du ministre, ce lundi place au mareyage qui fait travailler de nombreuses personnes à Capécure
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http://www.lavoixdunord.fr/region/boulogne-le-mareyage-craint-de-perdre-le-contact-direct-ia31b49030n2352144