Pêche :EPBR: Un outil de promotion de la pêche artisanale

 

25-02-2012 à 12:19

L’Etablissement Portuaire de la Baie du Repos (EPBR) de Nouadhibou a pour mission, au terme du décret 96-071 de « gérer l’ensemble des installations du Port de pêche artisanale de la Baie du Repos à Nouadhibou et leurs dépendances, d’en assurer l’entretien, l’exploitation, le renouvellement, l’amélioration et, le cas échéant, l’extension décidée par arrêté du ministre de tutelle ».

C’est, pour dire les choses autrement, un outil de promotion de la pêche artisanale. Les installations du port ont été réalisées en deux phases pour un investissement global de 4.000.000.000 d’ouguiyas. La première partie, achevée en 1995, a bénéficié d’un financement du Fades (Fonds arabe pour le développement économique et social) et de l’Etat mauritanien alors que la seconde phase a été supportée par une aide non remboursable de la coopération japonaise (JICA). En chiffre, l’EPBR, c’est :

- 4 pontons de débarquement – embarquement et avitaillement ;
- 8 pontons d’amarrage ;
-Une halle au poisson avec une fabrique de glace, 18 magasins et des bureaux ;
-Un complexe frigorifique composé d’une fabrique de glace, d’une salle de traitement et de deux chambres de stockage ;
- Un atelier de réparation mécanique et navale avec un portique élévateur de 40T de capacité et un ensemble d’outillage pour les réparations ;
- 216 entrepôts pour le stockage du matériel de pêche ;
-Un chenal de 50 mètres de largeur ;
- digue de protection ;
-Un terre-plein aménagé ;
-Un dépôt de carburant ;

Un outil pour le développement de la pêche artisanale

L’effet bénéfique de l’action de l’EPBR sur la pêche artisanale est visible à travers le développement remarquable de cette activité, comparativement à la place qu’elle occupe aujourd’hui par rapport à la pêche industrielle. A titre d’illustration, le nombre d’embarcation est passé de 450, en 1997, à plus de 3500 en 2010. De plus, la pêche côtière qui n’existait pas il y a peu encore, compte aujourd’hui quelque 100 navires. Une population estimée à plus de 36.000 personnes (pêcheurs, mareyeurs, réparateurs, vendeurs de matériels, petits patrons de pêche, habitants de la ceinture de pauvreté du port) fréquente quotidiennement le port et lui donne une image miniaturisée de la ville et de toutes les régions du pays.

Une action de mise à niveau des installations portuaires sont entreprises par l’actuelle direction aussi bien sur le plan organisationnel que sur celui des infrastructures et des équipements. On peut citer, dans ce cadre, et seulement à titre indicatif : la mise en place d’un mini réseau informatique permettant l’automatisation des principales taches de la facturation, du service commercial et de la caisse, la renégociation de l’ensemble des contrats liant l’EPBR aux locataires de ses principales infrastructures, le dallage, pour plus d’hygiène, de l’entrée du port, des abords du marché et de certaines usines, la construction d’un poste de santé et le dragage des bassins et du chenal portuaires.

Pour 2012, la direction a déjà un plan d’action bien déterminé pour augmenter la qualité des services du port à ses usagers. Il s’agit, entre autres, de la construction d’un réseau moderne d’électricité, de l’acquisition d’un matériel de dragage, de la réhabilitation du marché de poisson mais surtout, de l’extension des infrastructures du Port avec l’arrivée, fin janvier à Nouadhibou, d’une mission de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) pour réaliser les études préliminaires à un tel projet.

Mohamed Ould Brahim

source

http://www.rim24.info/suite-info.php?var=1855&EPBR:-Un-outil-de-promotion-de-la-pêche-artisanale

 



26/02/2012

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